Perte de contrôle et confidence. [xYûki]

Zero avait évité la chargée de discipline toute la journée, il ne peut même plus la regarder en face. Cette mauvaise rencontre de l'après-midi n'a fait que remuer le couteau dans la plaie du vampire, il est trop dangereux pour Yûki.
Où plutôt, il cherchait plutôt une excuses plus noble que la vrai raison qui le pousse à fuir celle qu'il aime. Il avait plutôt honte, de la manière dont elle a appris la chose, et aussi qu'elle est prête à servir de banque de sang par générosité, et aussi par compassion. Fait-il si pitié que ça ?

Zero pénétra dans la première salle de bain qu'il vit, il ne mit pas sa serviette sur la poignée de porte, à cette heure-ci, il n'y a personne, et de toute manière, il n'y a que très peu de monde si ce n'est dire personne à l'académie. Il déboutonna sa chemise pour la poser près de l'évier, le bellâtre se regarda dans la glace. Il repensait à sa confrontation de tout à l'heure. Il espérait que ce soit le sang-pur qui se fasse des idées, et que Yûki n'a toujours pas fait son choix. Mais il le sait, il ne fait qu'espérer. Yûki l'a toujours aimé.

Toujours et toujours les mêmes et éternel pensé lui traversent l'esprit, et pourtant, il y a tant d'autre chose auquel il pourrait s'intéresser un tant soi peu. Mais toujours, cette belle brune fait parti de ces pensées. Il se rappelle du jour où il était prêt à partir de l'académie, la jolie brune l'avait rattrapé, et lui a dit mot pour mot ; "Je serai toujours à tes côtés Zero.". Même si le sens n'était pas le même que ce qu'il voulait, il avait abandonner l'idée de s'éloigner d'elle jusqu'à avant-hier, il l'avait senti, lui ôtai sa force peu à peu en même temps que son sang. Il se sentait égoïste, il le sait qu'il regrette toujours de la mordre et pourtant il ne peut s'empêcher d'insérer ses canines dans le cou fragile de Yûki.

A cette pensé, cette soif qu'il a fit taire durant une longue période lui revint, sa gorge le brûlait, la pièce sembla plus petite. Le parfum de savon laissa place à une odeur de sang, il s'appuyait difficilement sur le plan de travail, en vain. Le vampire finit à genoux sur le sol, la tête logé dans son coude, qui lui, lui servait d'appuie. Il respirait difficilement, et il eut la réponse à sa question.
Effectivement, il fait pitié.
N'importe qui aurait pitié d'une personne agenouillé au sol, souffrant de sa propre soif.