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 Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]

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MessageSujet: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptyMer 30 Sep - 16:57

Après les cours de la Night Class, tu as erré en ville, accompagnée de Ludwig – ton Terra-nova. C'était ton cent-vingt-cinquième anniversaire, aujourd'hui, mais tu n'avais rien prévu. Comme d'habitude, depuis que tu étais arrivée au Japon, tu t'es rendue à la grande place et tu t'es installée sur le bord de la fontaine. Tu n'avais avec toi qu'un petit panier avec des biscuits sablés ou des danoises au beurre ainsi qu'une bouteille de jus de pêche, pamplemousse et framboise.

*** Flashback ***
C'est le jour... ?
Joyeux anniversaire, ma chérie.

Alice, ouvre les yeux ! Que vois-tu ?
20h15 du 21 Avril 1905, Graz.
Les klaxons et le brouhaha des grandes avenues grazoises te sortirent de ta torpeur. Silencieusement, tu as frotté un de tes yeux, t'installant correctement sur la banquette arrière de ta diligence. Ton mentor était à côté de toi, accoudé sur le repose-bras de sa portière : il t'observait, l'air sévère, les sourcils légèrement froncés – comme d'habitude. Son regard te rendait mal à l'aise. Aujourd'hui, c'était ton anniversaire mais, comme nombreuses années auparavant, tu n'avais eu droit à aucun cadeau. Pas de baiser ou d'étreinte. Pas un Joyeux anniversaire , pas même de gâteau ou autres. Rien. Hélas, tu avais du travail ou, du moins, ton père avait prévu quelque chose : il fallait que tu chantes encore à l'Opéra. Il voulait que tu interprètes sa nouvelle création : Riccordando il passato, un requiem.

Vous aviez un peu de retard parce que vous aviez trouvé des bouchons sur la route, causés par un accident de circulation – on avait renversé un piéton, paraît-il. Cette calèche blanche aux vitres aussi sombres qu'il en était possible attirait l'attention des passants qui la regardaient, ahuris. Il faisait encore jour et, par chance, aucun rayon de soleil ne daignait de pénétrer dans la voiture.

Nous y sommes presque, monsieur. Plus que quelques minutes. fit votre cocher, après avoir tapoté le toit de la voiture.

Tu étais plus pâle que d'habitude et tu avais des nausées : tu n'avais rien mangé depuis la veille puisque tu ne parlais pas à ton mentor. En effet, tu lui faisais la tête car il avait voulu t'obliger à chanter pour un de ses partenaires d'affaires et son fils – qui avait le béguin pour toi depuis la première fois qu'il t'a vue au théâtre. Tu l'avais ignoré, saluant uniquement ces inconnus qui étaient entrés chez toi avant de partir dans ta chambre : tu as refusé de chanter, mettant ton père adoptif dans l'embarras. Lorsqu'ils partirent, il te cria dessus pendant une bonne heure avant d'aller s'enfermer dans son atelier pour réviser le livret de son œuvre la plus récente.

Vous allez bien, mademoiselle ? te demanda le chauffeur, reprenant la route dès que les autres conducteurs le lui permirent.

Nonobstant, tu n'as pas répondu, regardant ton mentor du coin de l’œil : tu demeurais inexpressive, seulement ton regard trahissait le mécontentement et la tristesse que tu éprouvais à cet instant. Indiscrètement, tu as détourné le regard, posant ta tête contre la vitre. Tu regardais dehors, réfléchissant à ce que tu venais de rêver. Il n'était pas rare que feu ta mère apparaisse dans tes songes. Elle était la seule à pouvoir chasser tes cauchemars, la seule à te montrer ô combien tu pouvais être importante pour elle – même si elle n'était plus. Tu comptais plus pour les morts que pour les vivants. Après tout, tu en étais plus proche, n'est-ce pas ? Les humains ne voyaient en toi qu'une belle jeune femme, une sirène, un ange piégé sur Terre ou bien, un monstre et un erreur de la nature. Ils ne te connaissaient pas et ce qu'ils savaient à ton égard n'étaient que quelques informations irrelevantes que ton père avait fourni lors des interviews. Tes interviews ? Non, du tout. Ton mentor s'en occupait. Tu ne te montrais jamais dans les médias et les quelques photos de toi qui circulaient avaient été prises sans ta permission - ni celle de ton père. Tes jours étaient dépourvus de sens et tu ne pensais avoir laissé qu'une trace éphémère dans ce monde. Un léger sourire auto-dérisoire fendit tes lèvres, provoquant un haussement de sourcils chez ton mentor.

Qu'est-ce que je ne vois pas, plutôt ? pensais-tu, répondant rhétoriquement à la question que ta mère t'avait posé dans ton rêve. Un avenir...

Poussant un long soupir, tu as passé une main sur ton visage.
Tu voulais arriver vite à l'Opéra pour en sortir le plus tôt possible mais, tu savais qu'il y avait un banquet après la séance. Avec un peu de chance, tu pourras t’éclipser quelques instants et grignoter des gâteaux au buffet. Tu n'avais pas envie de te mêler à l’élite autrichienne parce que, même si tout le monde disait t'adorer et t'admirer, c'était loin d'être le cas - tu le ressentais. Ils enviaient ton talent, ils enviaient ta voix, ta beauté et voudraient être à ta place : tu ne t'étais pas encore habituée au show-business, tu ne te sentais pas à ta place.

*** Fin du flashback ***

Croquant dans un biscuit, tu as levé le regard au ciel.
Même si tu peinais à tenir ta promesse, parfois, tu veillais à ne jamais perdre le sourire. Doucement, tu as caressé ton ami quadrupède avant de te pencher vers lui, lui donnant un morceau de ton biscuit – le sucre n'est pas bon pour les chiens. Fredonnant un air d'opéra, tu songeais aux changements qui avaient récemment eu lieu dans ta vie : demain ne pourrait être qu'un jour meilleur – ou, du moins, c'est ce que tu espérais.


Dernière édition par Amerlyllian Die Rosenberg le Sam 30 Avr - 18:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptyJeu 1 Oct - 18:57

Yagari venait de terminer sa ronde dans l'académie, comme à son habitude, mais la poursuivait en ville, visiblement de mauvaise humeur.
Il avait besoin de marcher, de se changer les idées et bien sur de fumer tout ce qu'il pouvait avant d'aller s'installer dans un bar et de boire un coup.
Pourquoi il était énervé ? Parce que ça faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas vu Yona, depuis la soirée où Kagame avait débarquée, au moment où il comptait... Rah, rien que d'y penser ça le foutait en boule. Il décida finalement d'aller s'acheter des bières, ça coûtait moins cher et vu ce qu'il avait dépensé ces derniers temps il valait mieux faire attention. En sortant du magasin il se dirigea vers l'endroit habituel quand il voulait se détendre, la fontaine.
Il arriva sur les lieux, une cigarette dans la bouche et ses bières dans les mains dont une déjà entamé et s'assied, ne prêtant même pas attention à la personne face à lui.

Ce n'était pas dans ses habitudes d'être aussi distrait, lui qui était habituellement toujours sur ses gardes, mais ces temps-ci il avait du mal à rester concentré, pensant beaucoup trop souvent à la rouquine, surtout lorsqu'elle était loin de lui trop longtemps... Il l'avait bien appelée quelques fois, entendre sa voix l'avait rassuré, mais ça n'était pas pareil que lorsqu'elle était près de lui et elle lui manquait terriblement.

Machinalement, après avoir bu une deuxième bière, parce que bon, faut pas oublier qu'il a la bouteille facile, il sortit une boîte rouge en velours de sa poche intérieur, l'ouvrit et regarda la bague qui s'y trouvait fixement. Il s'agissait d'un anneau en argent dont le dessus avait la forme d'un papillon, les ailes étant serties de quatre petits diamants pourpres, une pierre précieuse rare qui tirait sur le violet.

(La bague en question)
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Bien sûr ça lui avait coûté plusieurs mois de salaire mais pour lui ça valait le coup, il espérait qu'elle lui plairait, il avait prit la taille de la largeur de son doigt pendant qu'elle dormait et priait pour ne pas s'être trompé. Il ne pensait pas qu'ils étaient si fins que ça et ça avait suffit pour renforcer l'image de la jeune femme fragile qu'il avait déjà d'elle. Rien que de penser à elle il avait envie de la prendre dans ses bras et grogna de rage de ne pas pouvoir le faire.
Ce week-end il l'emmenerai à nouveau au chalet, chez lui, et lui ferait sa demande.
Et si elle disait non ? Si elle s'enfuyait sans lui donner d'explication ?
Au pire il n'aurait qu'à verrouiller les portes et fermer les fenêtres, mais elle risquait tout de même de lui mettre un vent mémorable...
Peut-être qu'il devrait attendre encore un peu ?
Non, il ne ferait que stresser durant toute cette attente, surtout que la dernière fois qu'il avait trop attendu il avait perdu la femme qu'il aimait. Il s'était fiancé avec elle mais travaillait trop, rentrait tard et ne cessait de repousser le mariage, peut-être qu'à force d'attendre elle n'avait plus de force, peut-être qu'il l'avait précipitée et qu'avoir une date lui aurait donner assez d'espoir pour tenir plus longtemps...
Trop tard, c'était du passé, il devait laisser ça derrière lui et de toute façon il avait sûrement tord... Mais si il avait raison, s'il était responsable ?
Bon sang, voilà qu'il commençait à chopper mal au crâne à force de réfléchir à tout ça, il rangea la boîte, se prit la tête entre les mains et fixa le sol un moment silencieux.
Si quelqu'un pouvait en cet instant entendre ses pensées, nul doute que même lui aurait du mal à suivre tant elle s'embrouillaient.
C'était un bordel complet, un foutoir pas possible, une multitudes de pensées se bousculant, l'une poussant l'autre sans ménagement, le faisant passer de la colère à la tristesse en une fraction de seconde.
Il voulait stopper le flux insoutenables de ces traîtresses qui plutôt que l'aider à réfléchir allait finir par le rendre fou et vida donc une troisième bière, entamant au passage une autre cigarette.
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MessageSujet: Re: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptyVen 2 Oct - 14:23

Les minutes s'écoulaient paisiblement dans la place tandis que tu fredonnais Largo, extrait de Xerxes – un opéra de Haendel. Les passants se faisaient rares à des heures aussi tardives, seulement quelques vampires erraient sans s'aventurer dans la place. Tu savais choisir les lieux où tu pourrais être tranquille mais, aujourd'hui, tu n'avais pas compté avec la présence de quelque individu indécis que tu ne connaissais que de vue : un de tes collègues venait d'irrompre, un pack de bières sous le bras et une cigarette aux lèvres. Tu as cessé de chantonner même s'il ne semblait guère t'avoir remarquée. Indéniablement, était de mauvaise humeur, tu le ressentais – tu ne souhaitais pas le déranger. Discrètement, tu l'as observé avec une onze de curiosité – tes iris en témoignèrent, se teignant de doré. Tu ignorais ce qui avait bien pu le mettre dans cet état mais ce ne fut que pire lorsqu'il sortit un boîtier rouge velouté.

Quel était son contenu ?
Tu ne l'avais pas pas vue mais, pour toit, c'était évident que cela contenait un bijou de petite taille. Un collier ou un bracelet ne s'y rangent point, des boucles d'oreille n'auraient produit une telle réponse dans la psyché du hunter. Alors, pour toi, ça ne pouvait être qu'une bague. Une de fiançailles restait l'option la plus probable si on ajoutait le sentiment de manque qu'il éprouvait à cet instant – mais cela ne te concernait point. Néanmoins, ce constant flux d’émotions et les grognements de ton cadet perturbaient le calme de la nuit. Plongé dans sa confusion, il rangea le bijou dans l'une de ses poches et prit sa tête entre ses mains. Ses émotions s’entremêlaient, tournoyaient et fusaient chaotiquement dans son esprit ; de la tristesse, de la frustration et de la colère se coutoyaient, te rendait mal à l'aise. Il peinait à chasser ses ressentis, à se calmer mais, à défaut de pouvoir faire le vide en lui, il comptait étouffer sa conscience avec de la bière et de la nicotine. Tu ne pouvais pas te permettre de laisser cet homme dans cet état, tu ne pouvais pas feindre une totale indifférence et, c'est pourquoi tu as opté pour user de ton empathie afin de l'aider à se détendre. Tu as pris une profonde respiration avant d'entamer une douce mélopée :



Words are born into air
And quick fade out in the wind
But they find their way inside you
Where they live on forevermore

Avec cette première strophe, ta voix commença à chasser les inquiétudes de cet homme. Tu pouvais, bien sur, contrôler les émotions sans faire usage du son mais l'expérience t'avait appris que sans lui, ton don avait une portée très réduite. Ainsi, même s'il se trouvait hors de ta portée en temps normal, tu pouvais transmettre tes propres sentiments au brun. Progressivement, sa colère et ses doutes s'envolèrent, l'aidant à masquer sa frustration et les autres émotions dont il souhaitait se défaire à cet instant.

When the skies are dark and full of rain
Look inside your heart
The light, so warm will come and glow
Shining just like the sun

You can see, just how much you've grown
How strong you are
A love will open up to you
And it starts from the day that you, first heard those words

Caressant tendrement ton chien, tu as continué de fredonner cette mélodie jusqu'à ne plus avoir perçu de la colère chez ton collègue. Le sourire aux lèvres, tu es demeurée silencieuse – tout en frottant ta joue contre celle de Ludwig. Cette pause ne dura que quelques secondes avant que tu ne hausses ta voix pour t'adresser à lui, directement :

Ne vous morfondez point, Yagari-sensei. Ayez foi en vous avant de l'avoir en cette personne car elle ne saurait guère vous nuire. lui dis-tu d'une voix aussi suave et confiante que d'habitude.

Après avoir mangé un biscuit au beurre, tu ouvris ta bouteille de jus de fruits avant de boire une gorgée. C'était pratiquement du nectar de fruits puisque tu y mettais beaucoup de pulpe afin de l'épaissir. Le sucre et la texture de ta boisson apaisaient ta soif, chassant les picotements qui titillaient ta gorge. Si ça n'avait pas été pour tes oreilles et ton aura, on aurait du mal à croire que tu étais un vampire. Tu étais bien plus humaine que tes semblables, de part tes manières et tes mœurs : tu avais suivi une éducation très différente à la leur et tu avais grandi parmi les humains.
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MessageSujet: Re: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptyVen 2 Oct - 16:48

En entendant les premiers sons de la mélopée, le regard bleuté du hunter se posa lentement vers elle, déviant du sol pavé et ne put ensuite pas la quitter. Sa voix était aussi pure que du cristal, son teint semblable à celui d'une poupée de porcelaine. Elle dégageait une aura pure et apaisante, incroyable de la part d'un vampire. Il y avait rien de brutal en elle, rien d'effrayant, juste une beauté effroyable de par sa perfection.
Elle chantait. Pour qui ? Il ne le savait pas mais au fond espérait que ça lui soit destiné, sa voix l'apaisait, le libérait de ses tourments autant qu'elle l'hypnotisait. Elle était semblable à celles des sirènes dans les légendes, celles qui attirent les marins, les poussant cruellement vers une mort certaine. De ces voix qui enchantent, qui émerveillent, qui vous font frissonner jusque dans les tréfonds de votre âme.
Puis elle sembla s'arrêter, l'hunter restait pendu à ses lèvres, attendant la suite avec une impatience insoupçonnée. Il voulait qu'elle continue.
Elle semblait si douce, si affectueuse, cette magnifique créature lorsqu'elle caressait l'animal à ses côtés, qu'elle lui donnait un peu de son amour, de sa tendresse.
Yagari eut l'air ravi lorsqu'elle entrouvrit à nouveau les lèvres, mais un air de déception passa quand elle commença à lui parler.


-Ne vous morfondez point, Yagari-sensei. Ayez foi en vous avant de l'avoir en cette personne car elle ne saurait guère vous nuire.

-Hein ?

Le professeur sembla revenir à lui soudainement, comme s'il sortait d'une longue hypnose et revenait brusquement à la réalité.
Avait-il halluciné ? Il était déjà légèrement éméché et avait de profondes cernes qui s'étaient accumulées au fil des jours, pas très frais, comme il dirait, et n'était pas sûr de ce qu'il venait de voir.
Par chance sa réponse était sortie toute seule, en un réflexe et il avait le temps de réfléchir à ce qu'elle venait de dire. Elle l'intriguait, cette femme face à lui, cette jeune femme qui donnait pourtant l'impression qu'elle avait connu de nombreuses décennies peuplées d'heures sombres. Elle avait dans le regard la maturité de ceux de son espèce, chose que Yona ne possédait pas vraiment, ayant constamment l'air enjouée, elle tentait de dissimuler ses souffrances. Il vit une chose semblable chez l'albinos, elle cachait ses sentiments, elle n'affichait qu'un air apaisé, comme une gentille poupée, possédait-elle d'autre visages ? Il voulait savoir...


-De quoi tu parles ? T'es là depuis longtemps ?

Il était déjà sur la défensive et son regard était réprobateur, savoir qu'une de ses collègues, vampire qui plus est, l'avait sûrement vu avec la bague, et surtout, dans un état pareil l'énervait. Il soupira, décidément cette semaine avait été foireuse du début jusqu'à la fin, et le pire c'est que ça n'était pas fini.
S'asseyant face à elle, il posa ses boissons à côté de lui et la regarda tout en fumant. C'était une prof de la Night, qu'est-ce qu'elle enseignait déjà ? Ah oui, l'art et la musique, le genre de trucs auxquels il ne connait pas grand chose, bien qu'il savait jouer un peu de guitare et chantait de temps à autre, mais n'avait jamais tenté de pousser la chose plus loin.
L'art en général ne l'intéressait pas plus que ça, il était quelqu'un de logique, l'éthique lui convenait bien mieux, bien qu'il n'appliquait quasiment jamais ce qu'il enseignait, c'était toutefois utile à apprendre, mais l'art...
D'un côté il suffisait de voir Tôga pour comprendre que lui et l'art ne faisaient pas forcément bon ménage. Vous l'imaginez peindre une toile, sérieusement ? C'est pour cela qu'il évitait de donner son avis sur quoi que ce soit qui y touche de près ou de loin, sauf quand il trouvait un truc vraiment moche, bien sûr.
Oui, c'était pour lui beaucoup plus simple de lâcher une remarque méchante et rapide plutôt qu'un compliment bien formuler, il n'était en plus pas du genre à faire dans la dentelle.
Lâchant un soupir, il bu un peu avant de reposer son regard sur elle, il espérait qu'elle venait juste d'arriver et accessoirement, qu'elle parte vite et lui foute la paix.
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MessageSujet: Re: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptySam 3 Oct - 21:44

« Hein ? »

Tes mots eurent le don de ramener ton cadet à la réalité, le sortant de la transe à laquelle ton chant l'avait induit. Ta voix semblait l'avoir presque hypnotisé comme à tant d'autres. Pourtant, n'était-ce pas plutôt les émotions que tu y déposais, plus que sa beauté, qui envoûtaient ton public, Siren ? Quoi qu'il en soit, ton collègue se fit réconforté par ta chanson. Et, même si l'alcool et le manque de sommeil n'ont jamais fait bon ménage, ton interlocuteur demeurait lucide ; tu l'intriguais, tu le ressentais même s'il ne laissait rien transparaître.

De quoi tu parles ? T'es là depuis longtemps ? te demanda-t-il, t'adressant un regard sévère.

Cet homme restait sur ses gardes et c'était normal. Bien que tu n'étais guère hostile et ton aura était totalement différente de celles de tes congénères, il était un hunter et un homme fier, qui plus est. Que tu l'aies vu avec sa bague et dans un tel état doit plus le déranger que le fait que tu ais été dans son périmètre et qu'il n'ait pas ressenti ta présence. Une nouvelle pointe de colère jaillit dans esprit, le frustrant. Il poussa un soupir, s'installant en face de toi, posant ses bières à côté de lui. Pensif, le brun te regardait tout en fumant. Tu ne pouvais point lire dans les pensées d'autrui mais suivre le fil majeur de ses réflexions ne te fut guère difficile : il était tout simplement en train de t’identifier, de t'analyser – tout comme tu l'avais fait avec lui, quelques instants auparavant.

Un nouveau soupir se fraya chemin entre ses lèvres. Tandis que tu croquais dans un autre biscuit, sans quitter ton cadet des yeux, ce dernier but encore un peu de bière. Ensuite, il accrocha de nouveau ton regard, espérant que tu n'aurais pas été témoin de sa petite scène. Tu savais qu'il voulait être seul mais tu ne comptais pas partir aussitôt : tu étais là bien avant qu'il n'arrive. Tu ne voyais pas pourquoi tu devrais quitter les lieux, la fontaine n'était pas à lui. Tu ne lui as pas répondu directement, laissant ses propos en suspens. Deux autres danoises y passèrent avant que tu daignes de reprendre la parole, retirant du bout des doigts les miettes qui étaient restées sur la commissure de tes lèvres – et ce, discrètement que possible  :

Malencontreusement pour vous, j'étais là avant que vous ne soyez arrivé. répondis-tu laissant que ton sourire s'affaiblisse – sans pour autant disparaître. Vous semblez avoir eu quelque embarras, mais ne laissez point qu'une mauvaise journée vous tarisse. Je pense que vous savez à quoi faisais-je allusion par mes précédents propos, Yagari-sensei... continuas-tu, faisant une autre pause dans ton discours. Bien que j'ignore partiellement ce qui vous tracasse et que cela ne me concerne guère... Vous savez ?

Lui adressant un sourire empreint de tendresse et de compassion, tu as détourné le regard et tu l'as le levé vers la voûte étoilée. La lune n'était qu'un léger rictus que l'obscurité peinait à effacer, entamant un nouveau cycle. Ludwig se dressa sur le bord de la fontaine afin de pouvoir y boire. Il lapa bruyamment l'eau avant de s'allonger près de toi, sans quitter ton collègue du regard.

Parfois, nous sommes en mesure de convaincre notre esprit de ne point écouter notre cœur. Mais, souvent, ce sont ces décisions que nous regrettons le plus et ce, pour le restant de nos jours. ajoutas-tu, parlant notamment par expérience.

Combien de fois avais-tu étouffé ton cœur ou détourné ton esprit ?
Combien de fois avais-tu refusé d'extérioriser tes sentiments ou pire, d'en faire preuve ? Quam douloureux pouvait-ce être, lorsqu'on accumulait des déceptions amoureuses, lorsqu'on étouffait nos ressentis et on les enfouissait au plus profond de nos êtres. Hélas, les affres de ces sentiments surgissaient toujours sous forme de regrets, même si nous pensions protéger autrui – et nous protéger, nous-mêmes – en les refoulant.

Vous semblez avoir semé les graines alors, vous n'avez plus qu'à arroser et à attendre à ce que votre Amour fleurisse. Mais, gare aux doutes, sensei... Car, tels qu'une plaie affamée, ils empêcheront cette Fleur éphémère de s'épanouir et finira par se flétrir entre vos doigts. terminas-tu, plongeant ton regard dans celui de ton interlocuteur.

Tes iris prirent une teinte bleutée, proche du gris – symbole de tristesse et de nostalgie pour ceux qui connaissaient leur code de couleurs. Tu pris ton petit panier et le tendit vers le jeune hunter, lui proposant silencieusement des biscuits. Tu espérais qu'il ne se méprendrait pas à ton sujet : tu ne cherchais qu'à lui remonter le moral et à le détendre. Picoler et fumer en s'isolant n'était pas la meilleure des choses à faire quand on songeait à offrir une bague à quelqu'un... Après tout, c'était un symbole d'engagement et on ne pouvait point s'engager en hésitant – quelle qu'elle soit la source de ses tracas.
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MessageSujet: Re: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptyMer 2 Déc - 15:30

Tôga était assez agacé d'avoir cette vampire face à lui et ne savait pas trop comment réagir, ou plutôt il ne savait pas trop comment la faire partir. Lui faire comprendre gentiment qu'il désire être seul ? Lui hurler dessus jusqu'à ce qu'elle parte ? Se lever et menacer de la frapper ? Non, déjà ce n'était pas son genre de s'en prendre aux femmes, alors en plus une femme qu'il ne lui a rien fait, si ce n'est se trouver au mauvais moment au mauvais endroit...
Bon sang, c'est si compliqué d'avoir la paix dans ce putain de patelin ?


-Malencontreusement pour vous, j'étais là avant que vous ne soyez arrivé. Vous semblez avoir eu quelque embarras, mais ne laissez point qu'une mauvaise journée vous tarisse. Je pense que vous savez à quoi faisais-je allusion par mes précédents propos, Yagari-sensei... Bien que j'ignore partiellement ce qui vous tracasse et que cela ne me concerne guère... Vous savez ?

-En effet, ça ne te regarde pas, c'est personnel et je déteste parler de trucs personnels.

Grogna Yagari comme à son habitude. Elle s'attendait à quoi ? Qu'il se mette à pleurer et lui dise ce qu'il a sur le cœur ? Plutôt crever.
Voir Yagari en état de faiblesse était extrêmement rare, à un tel point que s'en est quasiment une légende, alors les chances qu'il se confie à elle étaient extrêmement minces, pour ne pas dire inexistantes.


-Parfois, nous sommes en mesure de convaincre notre esprit de ne point écouter notre cœur. Mais, souvent, ce sont ces décisions que nous regrettons le plus et ce, pour le restant de nos jours.

-Eh bien je regretterais. Il y a des trucs qui sont contre nature et j'ai pas vraiment envie de tremper là-dedans. Comme si je ne désobéissais pas assez à la Guilde...

Contre nature, il y allait un peu fort, il en était conscient, seulement c'était ainsi que ce genre de relation était vue, il ne voulait pas la mettre en danger si la Guilde découvrait leur relation venait à être découverte et décidait de la détruire en éliminant les deux personnes responsables. Lui, sa vie il s'en foutait pas mal, mais il était hors de question de la mettre en danger, ça non. Déjà que des personnes la poursuivent, alors s'il lui rajoute ça sur le dos, elle est foutue et ce n'est pas du tout ce qu'il souhaite pour elle.

-Vous semblez avoir semé les graines alors, vous n'avez plus qu'à arroser et à attendre à ce que votre Amour fleurisse. Mais, gare aux doutes, sensei... Car, tels qu'une plaie affamée, ils empêcheront cette Fleur éphémère de s'épanouir et finira par se flétrir entre vos doigts.

-A t'entendre c'est facile, as-tu seulement idée de ce que ça pourrait engendrer ? Je la mettrais en danger en faisant ça et elle l'est déjà bien assez. Avec ce qu'elle a vécu je ne peux pas me permettre de rajouter ça. Et puis merde, comment tu peux en savoir autant, tu m'espionne ou quoi ?

L'hunter était méfiant, il n'aimait vraiment pas parler de sa vie personnelle et là elle en savait beaucoup trop. Heureusement pour elle, il n'était pas du genre à éliminer froidement les gens sans raison apparentes, il ne la tuerait donc pas parce qu'elle en sait trop. En revanche elle avait intérêt à garder ces informations pour elle si elle ne voulait pas subir ses représailles...
Toujours est-il que malgré ses mots, il ne pouvait se résigner à la laisser. Lui qui était conscient qu'il devrait jeter cette bague, tout laisser en plan et partir se mettre au frais quelques temps pour l'oublier ne pouvait simplement pas le faire. De toute manière maintenant le chalet était empli de souvenirs d'elle, quelle idée de l'avoir amenée là-bas aussi !
Non, il ne pouvait tout simplement pas l'oublier, et au fond ne le voulait pas. L'amour est comme un cancer, c'est une faiblesse qui met son porteur en danger ainsi que l'être aimé. C'est extrêmement dur de s'en débarrasser, surtout quand on ne le désire pas vraiment.


(désolée de l'attente, j'ai eu et ai encore pas mal de soucis)
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MessageSujet: Re: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptyMer 9 Déc - 22:08

Cette homme préférait regretter de ne pas écouter son cœur plutôt que s'adonner à une relation interdite et contre-nature – comme il l'a désignée. Pour toi, qu'un vampire et qu'un humain s'assemblent et s’accouplent – quel qu'il soit le sens de ce mot – était tout à fait normal. Vous aviez des ancêtres communs, beaucoup de vampires étaient métis et les hunters devaient certaines de leurs capacités au sang des Enfants de la Nuit qui coulait dans leurs veines. Les seules différences valables entre les deux supposées races, c'était l'alimentation et les capacités que la Nature leur avait conféré. Tu avais déjà entendu parler d'humains capables d'user de certains pouvoirs qu'on pensait propres aux vampires et avoir une longévité digne de tes semblables. Tout comme il était plausible de trouver des vampires des plus médiocres – comme les désigneraient les membres du Conseil – qui n'avaient pas ou peu de pouvoirs.

A t'entendre c'est facile, as-tu seulement idée de ce que ça pourrait engendrer ? Je la mettrais en danger en faisant ça et elle l'est déjà bien assez. Avec ce qu'elle a vécu, je ne peux pas me permettre de rajouter ça. Et puis merde, comment tu peux en savoir autant, tu m'espionnes ou quoi ? fit-il, visiblement méfiant à ton égard.

Ceci dit, ce n'était pas seulement de la méfiance qu'il éprouvai mais, aussi, il n'appréciait pas le fait que tu en saches autant sur lui, sur eux. Par ces nouvelles informations, tu ne pus que déduire d'autres choses concernant la femme qu'il convoitait : soit c'était une vampire noble soit une de sang pur et, puisqu'elle était déjà en danger selon lui, tu penchais plutôt vers le second choix.

Vous aimez une sang pur, je présume. Je m'en doute qu'elle doit souffrir de sa condition mais, est-ce vraiment à vous et à vous seule de décider de l'avenir de votre union ? Qu'en pense-t-elle ? soufflas-tu, accrochant de nouveau son regard – ton sourire s'affaiblit, sans pour autant disparaître.

Tu semblais nostalgique et tout aussi compatissante mais pensive – d'ailleurs, tu eus une brève absence. Pendant ces quelques instants où ton regard se perdit dans le vague, tu te remémoras les jours et les nuits passées auprès de ton premier amour, Mathew. Ce hunter avait été pris dans un dilemme semblable à celui de ton collègue mais, à différence de lui, tu n'étais pas une sang pur même si la génétique humaine n'était présente dans ton anatomie qu'en un pourcentage des plus insignifiants. Ainsi, tu revis le jour où vous vous étiez installés dans une maison en forêt, agrandie et rénovée au long du temps que vous y aviez vécu. Vous aviez prévu d'avoir des enfants, de fonder une famille mais la nature s'acharnait sur vous et plus concrètement sur toi – il fallait l'avouer. Lorsque tu revins à la réalité, tu levas les yeux au ciel, regardant la lune en toute sa splendeur.

Je ne vous espionne point, Yagari-sensei. Nonobstant, je vous ai observé depuis votre arrivée à la place, j'ai vu votre alliance et, en fonction de vos ressentis, j'ai pu intuitionner qu'une de mes semblables avait eu raison de votre cœur. répondis-tu, avant de te redresser, fourrant un dernier biscuit dans ta bouche avant de couvrir ton panier et de l'accrocher à ton avant-bras. Après une courte pause pendant laquelle tu as mangé ton petit four, tu as repris la parole : J'ai connu quelqu'un qui s'est trouvé dans votre situation et qui a su faire face à son destin. À l'époque et en Europe, on faisait encore des chasses aux sorcières et on décapitait, brûlait et écartelait mes semblables. Quand leur situation vint à s'envenimer, ce hunter décida de partir avec sa bien aimée vers des horizons plus paisibles où aucun des deux ne seraient reconnus. Là-bas, ils y vécurent heureux – quoi que vous puisez croire, jusqu'au dernier souffle du hunter. Quant à son amante, elle préféra voyager afin de se changer les idées et aima encore des humains au fil des décennies – paraît-il. expliquas-tu, époussetant soigneusement ta robe avant de faire quelques pas – t'éloignant de la fontaine. Quoi qu'il en soit, vous n'êtes pas seuls, vous savez ? D'autres gens veulent que les deux espèces retrouvent une harmonie trop longtemps brisée par l'Orgueil, de l’ignorance ainsi qu'une crainte archaïques. Votre secret est entre des bonnes mains. Sur ce, je vais disposer ; passez une bonne soirée, Yagari-sensei. ajoutas-tu, n'adressant qu'un petite courbette à ton cadet en guise de salut avant de partir – t’éclipsant aussitôt dans les sombres ruelles qui te servaient de raccourci pour rejoindre l'académie : tu optas pour laisser ton collègue réfléchir, seul, tandis que tu passais le reste de ton anniversaire en compagnie de tes animaux et tes plantes.
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MessageSujet: Re: Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari]   Simple memories : it was a day like any other... [Pv. Tôga Yagari] EmptyJeu 17 Déc - 21:53

Vous aimez une sang pur, je présume. Je m'en doute qu'elle doit souffrir de sa condition mais, est-ce vraiment à vous et à vous seule de décider de l'avenir de votre union ? Qu'en pense-t-elle ?

-J'en sais rien, je lui en ai pas parlé figure toi.

Comme si Tôga pouvait lui dire qu'il remettait en question leur relation à cause de sa nièce alors qu'il comptait la demander en mariage quelques heures plus tôt... Il allait la blesser s'il faisait ça. Il devait garder ça pour lui, comme d'habitude. Il allait y réfléchir et trouver une solution, il n'avait pas d'autre choix. Mais quelle solution ? Comme s'il y en avait, soit il perdait sa nièce soit celle qu'il aimait. C'était le genre de choix cruel que la vie lui imposait et auquel il ne souhaitait pas répondre mais auxquels, malheureusement, il avait bien trop souvent affaire... Si seulement tout avait été plus simple, si elle avait humaine... Non, il n'aurait sûrement pas été séduit si elle était humaine, c'était justement le fait qu'elle y ressemble malgré sa nature qui le rendait attirante.

-Je ne vous espionne point, Yagari-sensei. Nonobstant, je vous ai observé depuis votre arrivée à la place, j'ai vu votre alliance et, en fonction de vos ressentis, j'ai pu intuitionner qu'une de mes semblables avait eu raison de votre cœur.
J'ai connu quelqu'un qui s'est trouvé dans votre situation et qui a su faire face à son destin. À l'époque et en Europe, on faisait encore des chasses aux sorcières et on décapitait, brûlait et écartelait mes semblables. Quand leur situation vint à s'envenimer, ce hunter décida de partir avec sa bien aimée vers des horizons plus paisibles où aucun des deux ne seraient reconnus. Là-bas, ils y vécurent heureux – quoi que vous puisez croire, jusqu'au dernier souffle du hunter. Quant à son amante, elle préféra voyager afin de se changer les idées et aima encore des humains au fil des décennies – paraît-il.
Quoi qu'il en soit, vous n'êtes pas seuls, vous savez ? D'autres gens veulent que les deux espèces retrouvent une harmonie trop longtemps brisée par l'Orgueil, de l’ignorance ainsi qu'une crainte archaïques. Votre secret est entre des bonnes mains. Sur ce, je vais disposer ; passez une bonne soirée, Yagari-sensei.


-Attends.

Il farfouilla un moment dans ses poches et lui envoya un sac en coton dans lequel il rangeait les cookies dont il se servait pour sa fameuse réplique "tu veux un cookie ?"

-Joyeux anniversaire. Je suis habitué à fêter ça seul, je sais que ça peut être chiant. Oh et je ne te stalke pas hein, j'ai juste lu ton dossier avant ton arrivée, et c'est le genre de truc que je retiens.

Quoi qu'on en pense, c'était la façon du hunter de la remercier pour ses conseils. Il ne le dirait jamais directement, de toute manière, il avait trop de fierté pour ça.
Bon, il n'allait tout de même pas l'inviter à fêter ça quelque part... Il devrait ? Non, déjà que Kagame avait pété un câble en apprenant pour Yona, manquait plus qu'elle le voit avec elle...
C'était ici que leur chemin allait se séparer, ça n'avait pas vraiment d'influences et il savait très bien que son "cadeau" ne changerait pas grand-chose, elle allait devoir être seule, les choses étaient faites ainsi et rien ne pourrait être changé, c'était ce qu'on appelait le destin, même s'il détestait penser que tout était déjà écrit et que l'on ne pouvait rien y changer. Malheureusement il avait subit trop souvent les affres de cet horrible destin pour pouvoir l'ignorer, faire comme s'il n'existait pas.


(The end, désolée de l'attente, je buguais un peu sur la fin >.<)
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